Juliette FRESCALINE – Salon 2018

ROBE CORSET
177 x 74 x 73
Métal et fil de cuivre

Tout commence avec le trait pour finir avec la ligne

J'aime à traiter ma sculpture comme un dessin de recherche : l'essentiel est dit mais ne raconte pas tout. C'est un peu l'idée du croquis qui n'ébauche un dessin que pour en étudier une partie.

Tout débute avec la ligne, qui s'étire en volume pour finir comme elle a commencé, en ligne... Je travaille le fil comme d'autres le crayon, j'esquisse puis analyse un détail. Je suggère un volume puis m'arrête sur une partie. Tout n'est pas dit, l'œil instinctivement referme les vides, termine une courbe, comble une absence.

Récemment, le fil laisse la place à la plaque, autre technique, autre rendu. Mais toujours l'œil se perd et se reconnaît. Puis j'ajoute des éléments familiers, rencontrés au coin d'un trottoir. Cannettes écrasées ou boîtes de conserve, métal jeté, si plein de richesse qu'on le vole sur les chantiers...