WOLFF – Salon 2019
J'aime à raconter des histoires
et pour paraphraser Tolstoï, « les gens heureux n’ont pas d’histoire ».
C’est une boutade bien sûr de sa part comme de la mienne. Ce qui est certain, c’est qu’en grattant un peu le vernis de chacun, l’image sociale, on révèle des aspects moins brillants.
C’est ce à quoi je m’adonne. Mes personnages sont nus car ils révèlent, dans leur nudité, ce qui peut se jouer dans leur intimité et dans leur interrelation à l’autre.
C’est cette dimension là qui m’intéresse et que je mets en scène tel un metteur en scène. Et pour filer la métaphore, telle une comédienne, je ne me réduis pas à mes toiles.