Marie-Thérèse TSALAPATANIS – Salon 2018
De cette gestuelle mêlant labeur et infinie pureté, naît une oeuvre puissante,
sincère et pleinement vivante qui fait de Marie-Thérèse Tsalapatanis une artiste, un être à part mais aussi pleinement conscient de l’Autre.
Cette pleine conscience, que l’on pourrait aisément qualifier d’éthique dans l’œuvre de Tsalapatanis - et qui fait de la Sculpture un objet d’âme - joue d’un contraste entre éros et thanatos.
Ici point d’Eve à la Pomme, ou de féminité famélique sacrifiée sur l’autel de la Misogynie. Tout au contraire, la Sculpture de Tsalapatanis joue d’une opulence presque exotique - plus assurément atemporelle- qui fait de l’acte de sculpter, une nécessité revendiquée et presque militante, hommage aux gens de peu, aux clowneries d’un Monde en représentation, dont on tente de sublimer les excès.
D’après un texte d’Amaury Pontvianne
Marie-Thérèse Tsalapatanis : une Sculpture de contrastes