Danielle BURGART – Salon 2018

DIALOGUE
110 x 90

Mes outils sont simples : ce sont ceux du dessin.

La couleur n'est pas ici ma motivation première. Peut-être juste sert-elle à la présence d'un mouvement, d'une énergie qui vient effacer le contexte pour se confondre avec la forme. Le corps de l'individu qui pose devient alors ce corps qui parle, qui parle de nous, de notre condition humaine...

Avec la tête de l'oiseau, posée comme par oubli, le corps n’est plus juste humain, il devient hybride et nous amène à traiter du rapport entre réel et imaginaire.

Intégrer l’imaginaire dans la réalité c'est lui donner la possibilité d’être.

J’aimerai dire : « Voilà l’humanité qui n’existe pas et pourtant on l’a aimée ».

Le contexte vient ensuite, de manière diffuse, s’appuyant sur un ressenti, une intuition. C’est à travers ce prisme que je peux construire ma narration que je veux résolument contemporaine, utilisant l’allégorie pour interroger l’humanité, apportant la violence de la couleur en résonance à celle du monde.