Cécile MORIN-VERDIER – Salon 2018

Précipitations
70 x 50

Entre peinture et sculpture

Utiliser du papier pour représenter le temps qui passe et son impact sur notre mémoire

L’accumulation de couches successives de papier est là pour exprimer les strates du temps. En « écorchant » cette surface des espaces cachés ou oubliés réapparaissent. Parfois c’est un espace vide qui surgit. L’usure du papier ou l’usure du temps. Au-delà de cette métaphore,  c’est un travail sur la transformation et l’aspect d’une matière initiale (chute de papier, vieux magazines, livres, journaux...)

Le collage, la compression, les torsions, puis les découpes et les ponçages façonnent la matière, la magnifient et l’exaltent. Les couches superposées réapparaissent soudain et la couleur cachée renaît. Le dessous devient dessus et inversement. Une énergie cherche à sortir de la masse inerte traversée soudain par des espaces et des lumières nés des décollements et des vides.